Z comme Zoo
Bien qu’à proprement parlé nous n’avons pas visité de zoo, nous avons quand même pu apercevoir quelques animaux au sein de cette Espagne Atlantique.
Les cigognes nous ont accompagnés tout au long du voyage, nichées un peu partout, sur les toits, les poteaux, les cheminées.
Avec elles, quelques rapaces, aigles ou vautours, ou plus humbles volatiles, ont déployé leurs ailes au-dessus de nos têtes.
Des carcasses d’écrevisses gisaient dans l’endroit le plus improbable du monde, au beau milieu de ce désert saisissant des Bardenas Reales. Au cœur de l’Aude, au camping du Bout du Monde, nous en retrouverons dans nos assiettes mais aussi, bien vivants, dans le ruisseau qui coule juste en-dessous du camping.
Au musée de la préhistoire de la Teverga, des bisons et des chevaux de Prjevalski, animaux que côtoyaient nos ancêtres, font l’objet d’un programme de réintroduction.
Juste à côté, à la Senda del Oso, un parc naturel sert de refuge à des ours cantabriques qui viennent se nourrir à heures régulières auprès de leurs gardiens. Déception pour les gosses, lors de notre passage pluvieux, ils n’étaient pas au rendez-vous.
Sur le plancher des vaches, il est toujours agréable de les observer – les vaches – paître au bord de l’océan ou sur les hauteurs des Picos.
Au sein des montagnes, les chèvres, peu farouches, viennent quémander un peu de nourriture auprès des randonneurs. Et quand on leur donne un peu de sel dans le creux de la main, leur trop plein d’enthousiasme fait marrer les gamins.
Inutile de revenir sur les troupeaux de chevaux en liberté qui peuplent les sierras et ont alimenté la passion de Louna.
Autour de l’Océan – et dedans – nous avons pu observer des goélands à foison, des cormorans huppés notamment dans la réserve des Iles Cies.
Si nous n’avons pu avoir la chance de voir de gros mammifères marins, l’un d’entre eux s’est quand même retrouvé par hasard sur l’une de mes photos.
Petits poissons genre gobies, mini crevettes, mollusques, coquillages, crabes, se retrouvent forcément partout sur la côte. On n’oublie pas le Roi du genre, le fameux poulpe qui a terminé dans nos assiettes de campeurs.
Sur la plage des cathédrales, les rochers sont colonisés par les Percebes, les pouces-pieds dont les espagnols raffolent malgré son aspect étrange et un peu extraterrestre.