O comme Oviedo
Je pourrais dire d’Oviedo la même chose que d’Ourense. Voilà encore une ville très agréable ; et paisible à l’heure de la sieste. La Capitale des Asturies semble avoir été passé au karcher. Même dans la banlieue, où nous avons pu trouver une place assez grande pour garer notre attelage, les rues sont nettes, aucun papier ne traîne au sol, les jardins publics sont hyper bien entretenus, les façades des immeubles sont impeccables et même les sempiternels tags semblent absents du paysage. Oviedo, ce sont de larges artères bordées de belles façades du XIX° s – lui donnant parfois des allures de ville de la Mittle Europa - qui convergent vers le cœur de la vieille ville.
Là, on peut flâner entre places et placettes, ruelles médiévales et rues commerçantes flanquées d’hôtels particuliers. La cathédrale gothique s’élève avec finesse sur la Place de Alfonse II El Casto, côtoyant des palais anciens. Ce qui est singulier dans cette ville, ce sont ses bâtiments aux façades parfois entièrement boisées, ses balcons fleuris, ses couleurs vives ; ils s’élèvent rarement au-dessus de trois étages. Cette ville à taille humaine donne l’impression, quartier par quartier, de se retrouver sur la place d’un petit village de campagne.
Au hasard des errances urbaines, on rencontre plusieurs sculptures qui balisent la ville. C’est ainsi, qu’on peut tomber nez à nez avec Woody Allen, un amoureux d’Oviedo qui disait d’elle : Oviedo est comme un conte de fée.