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Abécédaire de l'Espagne Atlantique
24 mai 2016

R comme Ruta del Cares

Incontournable randonnée quand on vient visiter les Picos, la Ruta del Cares est un sentier spectaculaire qui longe une gorge étroite et encaissée au cœur du massif calcaire. Entre Cain (en amont) et Poncebos (en aval), la rivière du Cares a creusé un véritable sillon dans les entrailles de la montagne, mais elle n’est pas la seule. Les hommes ont creusé en surplomb du cours d’eau, un canal destiné à alimenter une centrale hydroélectrique. Un sentier affecté à son entretien lui a été adjoint, devenant aujourd’hui une des randonnées les plus prisées d’Espagne. Et pour cause, le long de ces douze kilomètres (3 h de marche) on navigue sur un sentier vertigineux taillé dans la roche, outrepassant quelques tunnels, des précipices et des ponts qui enjambent la rivière. Malgré la faible altitude, de 250m à 550m, le décor est tout à fait montagnard. Les pics qui culminent 2 000m au-dessus du sentier vous écrasent de toute leurs masses et il n’y a que quelques arbres tourmentés qui s’agrippent à ces parois vertigineuses où tournoient quelques rapaces. Bien que le sentier soit large et ne présente pas de grande difficulté, il faut tout de même rester vigilant, surtout avec les enfants. Aucun garde-corps ou barrière ne vient sécuriser le sentier, et la moindre faute peut-être fatale. 
Les douze kilomètres (le double pour l’aller/retour) étant un peu trop long pour les envisager avec les mômes, nous avons pris la voiture pour Cain, soit 100km…  Le petit village isolé de Cain, dans son écrin de montagne est superbe avec ses maisons de pierres et sa rivière cristalline qui s’écoule à leurs pieds. Surtout que nous avons la chance d’avoir un ciel bleu d’une pureté absolue. Le sentier débute au niveau de la rivière, puis longe le canal tandis que l’eau vive s’écoule en contrebas, creusant toujours un peu plus son lit dans le calcaire. Nous avons à peu près parcouru la moitié du chemin, la plus spectaculaire de la balade. Pour les enfants c’était bien suffisant, et pour nous aussi, car la surveillance ne doit jamais être relâchée sur ce chemin du vertige emprunté par des milliers de personnes chaque année. 

 

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18 mai 2016

P comme Pays Basque

Nous n’avons en réalité fait qu’effleurer cette région, pardon, ce pays. Il mérite sans aucun doute un voyage consacré, sans faire fi de la frontière qui le sépare entre deux autres entités nationales. Côté espagnol, nous n’avons fait que le traverser sur l’autoroute A 8. Elle laisse parfois entrevoir de belles promesses et souvent est bordée par ce qui se fait de plus laid autour de ces grands axes routiers – comme partout ailleurs au monde. Tant pis donc pour Bilbao et le Guggenheim – au grand regret de Sophie, tant pis pour la conche de San Sebastien, tant pis pour les paysages boisés, les ports de pêches authentiques, les falaises de flysch et les pintxos, ces petites tapas fixées par un bâtonnet et qui sont paraît-il parmi les meilleures d’Espagne.
Par contre, nous sommes restés quelques jours côté français, à Bidart, entre Biarritz et Saint Jean de Luz, où nous avons retrouvé nos amis Pierre-Yves et Laurence et leurs enfants, Maël et Léna. Malgré un ciel un peu sombre, le Pays Basque m’ait apparu lumineux avec ses superbes maisons bardées de bois rouges et tirées à quatre épingles. Les villages, comme Ahetze, Espelette, Ainhoa, Sare, Ascain ou Saint-Pée-sur-Nivelle rivalisent de beauté dans leur écrin de verdure. Les petites routes serpentent entre les collines, gravissant quelques cols de basse altitude, parfait pour des randonnées à vélo.

 

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Sur les contreforts des Pyrénées, le petit chemin de fer à crémaillère de la Rhune est pris d’assaut par les touristes. Nous remplaçons la balade sur les rails par une promenade sur les crêtes, derrière le col d’Ibardin, sorte de duty-free à cheval entre France et Espagne. Comme les consommateurs, nous posons nos pieds tantôt en France, tantôt en Espagne, sur cette épaule pyrénéennes, suivant les anciennes bornes frontières. Le paysage est sublime, entre mer et montagne. Et puis, il y a les Pottoks, ces petits poneys ancestraux (ils datent du paléolithique), très robustes, qui s’enracinent sur leurs pattes, insensibles aux rafales de vent qui nous empêchent d’avancer, nous, pauvres bipèdes.

 

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Le petit détour sur la plage de Bidart est des plus sympathiques. D’abord, la température de l’eau est agréable, après plus d’un mois dans l’océan d’Espagne, elle nous paraît carrément chaude. Une histoire de courant sans doute. Et puis, ses rouleaux sont impressionnants. On se fait secouer sévère - enfin surtout moi – avec le body-board. Le Pays Basque est donc une histoire de crête, et une fois sur celle des vagues, il suffit de se laisser entraîner par la déferlante…

 

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19 mai 2016

P comme Picos de Europa

Picos, d’accord ! Il est facile de deviner pourquoi on nomme ainsi ce massif montagneux. Mais que vient faire l’Europe dans cette appellation ? Bien, il faut se mettre à la place des anciens navigateurs transatlantiques. Ils passaient quelques longues journées sur l’océan avec pour seul horizon la crête des vagues, et voilà, que surgissaient au loin, des cimes, parfois enneigées. C’était la promesse du retour sur le vieux continent, sur l’Europa. Le retour au bercail.
A moins de 40km (par la route) de l’Océan, ce massif calcaire imposant offre un paysage montagnard de toute beauté et d’une grande variété. Culminant à 2648m à Torre Cerredo, les Picos sont à cheval sur les provinces de Léon au sud et des Asturies et Cantabrie au nord. Cet espace naturel est particulièrement bien préservé, vous ne trouverez aucune station de ski dans le massif. Il faut dire que les Picos se méritent. Une seule route permet d’en faire le tour en voiture, s’incrustant dans le massif le long de cours d’eau qui ont taillé la roche pour en faire de somptueuses gorges, escaladant divers cols de haute montagne : le Puerto de Ponton (1280m), le Puerto de Panderruedas (1450m), le Puerto de Pandetrave (1562m) et le Puerto de San Glorio (1609m). La balade est un peu longue, au moins cinq heures de route, mais elle offre un beau tour d’horizon. Et dire que le massif se traverse en seulement trois heures à pieds, en suivant le majestueux défilé du Cares. Toujours est-il, que cette escapade à quatre roues, permet d’observer les différentes facettes des Picos et sa variété de paysages. Du côté Léon, par exemple, en remontant le Puerto de San Glorio, on est très loin des falaises blanches du Naranjo de Bulnes. Ce sont des roches de granit déchiquetées, sombres, avec des teintes virant parfois sur le rouge qui surprennent le voyageur et lui font penser à des Sierras méridionales. Et puis, quelques kilomètres plus haut, les alpages ont pris la place des à pics et déroulent leur vert tendre sous les sabots des vaches. On peut plonger alors dans des denses forêts mixtes où feuillus et conifères se partagent l’espace. On enfile les Desfiladeros, les Gargantas, comme des perles. Tous plus impressionnant les uns que les autres, tous plus profonds, plus étroits, plus vertigineux que le précédent.

 

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Ce qui surprend peut-être le plus dans les Picos, c’est cette sensation de haute-montagne même quand l’altimètre ne s’emballe pas. Au camping de Arenas de Cabrales, par exemple, les 100m affichés semblent bien dérisoire au regard du paysage environnant. On pourrait jurer d’être dix fois plus haut. Idem, tout au long du Cares ou à Bulnes, où nous ne dépassons jamais les 500m. Et que dire des Lacs de Covadonga, qui sur leur plateau à 1000m semblent flotter dans des alpages alpins.

 

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Bien entendu, il n’y a pas de meilleur moyen que de chausser ses brodequins pour explorer le cœur des Picos. Si avec les enfants, il est difficile d’envisager une traversée de quelques jours  avec nuitée en refuge – du moins avec les nôtres – nous avons tout de même fait trois balades : la montée à Bulnes, le tour du plateau des lacs de Covadonga, et une partie de la fameuse Route de Cares (dont je parlerai plus tard). Assez en tout cas, pour donner naissance à une belle frustration chez papa/maman qui ont décidé de revenir rapidement dans les parages.
Pour ne rien gâcher, les villages ne sont pas moches. Ils ne sont pas tous extraordinaires non plus, il faut bien l’admettre, mais ils recèlent souvent quelques petites pépites d’architecture traditionnelle. De manière générale, et sans surprise, plus ils se trouvent isolés, et plus leur charme ancestral opère. Quand le bois et la pierre se marient, les noces sont souvent gracieuses. Cain, aux portes du Cares, ou bien Sotres qui a fait l’objet d’une superbe balade à vélo, en font partie.

 

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On ne saurait être complet en parlant des Picos si on ne disait mot sur l’élément culturel de la région. J’ai déjà parlé de Covadonga, des Sarazins et de la Reconquista, mais il existe aussi un pèlerinage important dans les montagnes cantabriques, pensez-donc, il s’agit même du 4ème lieu saint de la chrétienté – même pour Dieu, il faut un classement – après Jérusalem, Rome et Saint Jacques. Et ceci, parce qu’au VIII° s, des chrétiens y ont planqué un gros morceau de bois qui devrait être, d’après la légende un morceau de  la vraie croix, celle-là même où Jésus… Bien que nous aurions pu obtenir l’indulgence pour nos péchés – en nous présentant devant la relique – nous avons préféré les garder pour nous. Nous ferons les comptes avec Saint-Pierre directement.

31 mai 2016

V comme Vélo

Jamais sans mon bike, telle pourrait être ma devise en voyage. Sauf que cette année, j’ai innové, j’en ai embarqué deux, route et VTT. Alors, j’ai un peu alterné les sorties. Avec le père, nous avons fait un petit tour dans le désert des Bardenas, 15km assez facile mais de toute beauté dans ce décor féerique. Un véritable petit paradis pour explorer à vélo.

 

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Sur la côte Cantabre et Asturienne, une trentaine de kilomètre de balade côtière, sur de larges chemins à partager avec les pèlerins de St-Jacques, dégageant des vues magnifiques sur les falaises, naviguant au creux des landes ou de forêts d’eucalyptus, remontant le long de lignes de crêtes au-dessus de Llanes.

 

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J’ai enfourché le vélo de route d’Oyambre jusqu’à Santillana del Mar, sur la route en corniche. Une montagne russe qui coupe les pattes, fait jouer du dérailleur et permet rarement de prendre son rythme de croisière. Pour revenir au camping, il a fallu grimper à plus de 300m par-dessus les collines du côté de Cabezon de la Sal où je me suis fait humilier à la pédale par un gars en VTT.


Un aller-retour à Sotres dans les Picos. Une montée de 15km en deux paliers pour atteindre ce magnifique village à plus de 100m d’altitude, ceint par les sommets calcaires de ce beau massif. Une première partie raide, avec des passages à plus de 12%, puis une partie roulante, à flanc de coteau, dans un paysage minéral enchanteur. Enfin, un dernier raidard pour atteindre le village, un kilomètre où la pente avoisinent les 20%. Quelques semaines plus tard, Sotres sera l’arrivée d’une étape de la Vuelta, Comillas-Sotres dominée par « Purito » Rodriguez.

 

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Autre sortie en montagne, du côté de la Luna avec montée au Puerto Ventana à presque 1 600m. Une belle route de montagne, régulière et assez roulante, un vrai plaisir même si le temps était brumeux. En tout cas, avec ses belles routes, la région de la Luna est toute indiquée pour rouler, sans compter les nombreux chemins qui semblent idéaux pour le VTT.

 

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Changement de décor dans le Canon du Sil. Je remplace le route par le VTT. Il existe des boucles tracées, mais je trouve le moyen de me fourvoyer dans un premier temps. Je visite un fabuleux monastère perdue dans les forêts de châtaigniers, mais le sentier que j’emprunte ensuite sur 5 km ne permet guère de rouler. Et même si le fait de surplomber le Sil permet d’avoir des points de vue intéressants, je suis obligé de pousser le vélo et ça m’agace. Ensuite, je trouve un circuit balisé VTT et je peux enfin faire du vélo. Je tournicote autour de Parada del Sil. Les chemins sont superbes, ils s’enfoncent dans ces forêts qui ont un je ne sais quoi de magique avec ces châtaigniers noueux et massifs, certaines portions pavées semblent surgir de l’époque médiévale. Et puis, de temps en temps je tombe sur un panorama au-dessus de ses gorges fantastiques où les terrasses de vignes alimentent le paysage. Sublime.

 

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Nous voici sur la côte sud de Galice, vers Baiona. Juste devant le camping un grand panneau vante les mérites de la Ruta Magica de Oia. Un itinéraire cycliste sur chemin d’une vingtaine de kilomètres. Impossible de ne pas le tenter. Bien m’en a pris, voilà une balade qui combine beauté naturelle et curiosité culturelle. Si la première partie est surtout une approche le long de la côte, le chemin bien balisé épouse ensuite le relief de la montagne et ménage des vues superbes sur l’océan. Il est ponctué tout du long par les sites de pétroglyphes, ces signes ou dessins inscrits dans la pierre par les Celtes. Vers la fin du parcours, il est même possible de piquer une petite tête dans un pittoresque et minuscule lac de rivière alimenté par une cascade. Bucolique à souhait. 

 

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Un peu plus au nord, toujours en Galice, toujours sur la côte, me revoilà sur la route pour un tour envisagé en bord de mer puis un retour par les collines. C’était sans compter sur le vent qui m’a littéralement collé au bitume pendant 30 km. C’était sans compter surtout sur la montée du Mirador de Ezaro. Quand je suis arrivé au pied…du mur, j’ai compris. Des petits panneaux indiquent des pourcentages à 30% et d’autres signalent, en passant, le résultat d’une arrivée d’étape de la Vuelta en 2012 avec encore Purito devant Contador et Valverde. Alors, j’ai sagement décidé de refaire la route dans l’autre sens ; avec le vent dans le dos, tout est allé beaucoup plus vite. Après avoir bouclé mes 70 bornes, j’ai été surpris en jetant un œil à l’altimètre, 650m de dénivelé, sans avoir eu l’impression de faire une bosse, c’est loin d’être une sortie « facile ».

 

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Cette fois je monte mon VTT pour longer la même côte, mais en altitude, sur un chemin roulant et facile en balcon sur la plage de Carnota. Quelques rencontres avec des pétroglyphes celtes disséminés dans les forêts d’eucalyptus et une vue stupéfiante sur les sept kilomètres de cette baie en forme parfaite de coquille Saint-Jacques. Je termine par une petite boucle sur les sentiers du Monte Pindo, le mont sacré des Celtes. Superbe terrain de jeu avec ses rochers granitiques aux formes étranges et spectaculaires. Je rentre par un sentier côtier, pas très roulant, mais qui me permet d’observer les chalutiers qui pêchent le poulpe aux casiers. Ce seront mes derniers tours de roues sur le sol espagnol.

 

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1 juin 2016

Y comme Yourte

Après plus d’un mois de vadrouille dépaysante, et pour clore en beauté ce périple, nous avons rallongé un peu nos congés avec nos amis qui avaient loué une yourte dans un camping bien nommé : le Bout du monde. Deux dernières journées de farniente dans un camping aussi immense que tranquille. Ces deux belles journées nous ont permis de continuer un peu le voyage, de ralentir encore un peu plus le retour à la routine du quotidien. Les animaux de la ferme, les chevaux, le petit lac pour la pêche, un ruisseau à écrevisses, deux piscines, c’est tout ce qu’il fallait pour se reposer… des vacances. Avec pour décor les belles yourtes colorées, on avait même cette impression fugace que le temps s’était enfin arrêté, quelque part, entre ce Bout du Monde et la maison.

 

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31 mai 2016

T comme Trottinettes

The trouvaille des vacances. Si vous avez des enfants, vous avez sans doute tous subi, à un moment ou à un autre, l’enthousiasme de ces petites terreurs pour les balades citadines, surtout quand il a été établit, par contrat signé, qu’il n’y aurait aucun achat de jouet/ballon de baudruche/souvenir/carte postale/glace/bonbon/livre/tour de manège. Eh bien, une trottinette ça vous change la vie. La balade devient une aventure, la corvée un amusement. Alors qu’il faut les traîner habituellement, avec leurs petits engins, c’est eux qui entraînent : on passe par où, on va où, on prend à droite, par ici, dans la descente…

 

Alors bien sûr, il s’agit de faire attention à la circulation, surtout avec Ivann, pour qui le danger potentiel d’un bus est aussi terrifiant qu’une bataille entre deux playmobils. Mais les villes espagnoles, du moins celles que nous avons visitées cet été, ont l’énorme avantage de pouvoir se parcourir dans des ruelles piétonnes…ou presque. Alors, le danger principal, il l’est surtout pour les gens que nous croisons. Heureusement, encore une fois, nous avons quand même été un peu en décalage avec la vie ibérique. Nous avons plutôt passé notre temps urbain à l’heure de la sieste, quand la foule dense et compacte n’est pas encore sortie prendre son premier verre. Seul bémol concernant les trottis, pour les visites d’églises ou de musées, pour boire un verre, faire une course dans un magasin ou prendre un transport en commun, elles peuvent être un peu encombrantes. Mais c’est un bien maigre problème par rapport à tous les avantages qu’elles apportent. Vive les trottinettes !

 

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